Peindre, c'est ajouter une autre dimension à l'espace.

 

Écrire, c'est tous les jours, depuis que j'ai dix ans, à peu près trois heures après avoir commencé à ouvrir, de moi-même et sans adulte autour, un livre (c'était Les Malheurs de Sophie).

 

Faire du théâtre, c'est une évidence et une libération. A 25 ans, Je pousse les portes du conservatoire d'Orléans, où j'ai suivi des cours notamment avec Amédée Bricolo. Au bout de deux ans, je suis allée compléter ma formation auprès de Peter Tournier  - année intense et bouleversante. J'ai eu l'occasion, durant ma formation de travailler sur des textes de Marivaux, de Novarina, de Simone de Beauvoir, de Sacha Guitry, de Feydeau, d'Edward Bond, d'Hanok Levin, de Pascal Rambert, et de trouver ma propre voix dans l'écriture dramatique avec La Mécanique des Fluides. J'ai aussi pu pratiquer différentes techniques (le masque, le clown, le To Peng, le Kathakali, la Commedia dell'arte, le théâtre d'objet, le griot).

 

Conter, c'est presque comme respirer. J'ai suivi un atelier à l'année, animé par Edith MacLeod, et complété cette formation par des stages intensifs avec Hélène Beuvin, Pepito Mateo, Toumani Kouyaté, Michel Babillot. J'ai raconté au sein de deux associations tourangelles : Les Enfants d'Ophélie (pour l'impro-conte) et A fleur de conte.

 

Danser, c'est se rappeler où est son corps.